Nativité avec marionnettes picardes et chansons.
Du 13 au 28 décembre, les week-ends et mercredi

AMIENS, 1 rue du Chapeau de Violettes (entre le Beffroi et l’église St Germain)

Samedi 13, Dimanche 14, Mercredi 17, Samedi 20, Dimanche 21,
Mercredi 24, Samedi 27 et Dimanche 28 décembre 2014 avec à :

 14h    Lafleur chez l’aubergiste
15h    Lafleur chez le roi Hérode
16h    Lafleur  découvre la crèche et les bergers
17h    Lafleur accueille les rois mages
18h    Lafleur et les soldats du roi Hérode

Les nativités avec des « cabotins/cabotans » (marionnettes picardes à tringle et à fils)
sont une tradition qui fut très vivante à Amiens.

marche-de-noel-Nativité-Cie-Picaresk

 

 

 

 

 

 

Le héros/héraut amiénois Lafleur y tenait un rôle primordial.
Avec Lafleur, l’histoire de la crèche ne se serait pas déroulée exactement de
la même manière qu’elle a été rapportée. Lafleur a été un de ceux qui
ont suivi l’étoile. Il a apporté le cadeau le plus important pour un
nouveau né : un berceau. De même, il est allé au devant des bergers pour
canaliser les moutons. Il a fait office de majordome pour les rois
mages. Enfin, il a permis la fuite en Égypte en se battant avec les
soldats du roi Hérode. Les nativités faisaient partie des
représentations des mystères du Moyen-Age. Certains spécialistes du
théâtre datent, de cette époque ou de ces mystères, l’ origine du mot de
marionnette, : « Marie » devenue « Marion » puis « Marionnette ».

Les croyants peuvent découvrir, avec « la Nativité selon ch’Lafleur » une histoire avec une adaptation
populaire amiénoise issue d’un récit de la Bible. Les non-croyants peuvent l’interpréter comme la rencontre
de deux mythes : celui lié à la période de Noël et, l’autre, au personnage légendaire de Lafleur.

Rappelons que Ch’Lafleur, habillé en habits Louis XV, s’est illustré sous Charlemagne, a participé
à la Révolution Française, s’est battu en 1870, a été pressenti pour devenir cosmonaute, etc.
Alors pourquoi n’aurait-il pas été appelé pour sauver un « tchot nazu » né dans une étable?

D’ailleurs un assistant social a décidé de s’intéresser à ce cas peu commun. De même, une historienne enjouée pourrait vous en dire plus.

Vous comprendrez facilement que l’adaptation de la Cie Picaresk comporte des aspects parfois faussement naïfs et souvent décalés…
Cette histoire est racontée en 5 tableaux (de 1/4 heure) avec, au total, une vingtaine de marionnettes, accompagnés
de chansons et de musique vivantes